Aucune fille n’est née pour être seconde épouse comme aucun homme n’est venu au monde pour être polygame bien que l’on évoque souvent le divin pour légitimer les choses.
D’ailleurs, qui d’entre nous avait choisi de naître dans une famille polygame/monogame, d’une mère célibataire ? Des femmes trouvent leurs « oxygènes » facilement et d’autres difficilement malgré leurs innombrables qualités. Chacun sa trajectoire de vie.
Il est vrai qu’il y a des premières dames, appelées « Awo » au Sénégal, irascibles qui sont jusqu’au-boutistes et belliqueuses. Il y a celles qui font des scènes juste pour des regards, des salutations… Mais, c’est leur droit de refuser de partager leurs maris.
D’ailleurs, dans la religion musulmane, si la femme avait convenu avec son mari d’être l’unique et seule épouse, elle a droit de demander le divorce au moment de la prise d’une seconde épouse d’où l’intérêt pour les hommes d’être véridiques et courageux dès le début. « Allah n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité ».
Nul besoin de signer monogamie pour cela. La parole donnée est sacrée.
Il faut savoir que les législations existent juste pour donner un cadre. D’ailleurs, combien d’hommes signent monogamie tout en ayant des maîtresses ? Ils sont nombreux.
La loi est contournée de plusieurs façons. En France, la polygamie est interdite. Mais, encore faut-il être marié civilement pour que l’on puisse parler de monogamie ou polygamie ?
Maintenant, être seconde épouse (permise par certaines législations comme au Sénégal, au Mali…) ne doit pas être un choix par défaut. Une femme doit se marier pour un projet de vie mais pas pour échapper à la pression sociale, à l’horloge biologique ou à son statut de « cas social ».
Vous éviterez de manquer de constance comme celles qui disent : « Jamais de deuxième position » mais, une fois esseulées par le temps et les pressions spéciales, acceptent même d’être des maîtresses en sous-marin comme le fameux takku suff de Djalika de « Maitresse d’un homme marié ».
Ôtez-vous cet esprit de compétition pour les hommes ! Les premières dames savent des choses que vous ignorez. Les hommes ne sont pas tous bienveillants. Ils aiment la nouveauté mais se lassent très vite.
Exigez à tout homme qui veut vous épouser » LA TRANSPARENCE « . Posez les vraies questions sans sourciller : son statut civil, sa stabilité financière, sa probité morale même s’il y a des professionnels de la dissimulation. Toutefois, monogamie ne veut pas toujours dire » CLOSED À JAMAIS » sous certains cieux.
Le religieux ou le culturel peut l’emporter sur le juridique. De plus, certaines monogamies sont arrimées sur des contrats et autres clauses.
Mais, l’homme, est-il capable d’en parler à sa femme et de s’arranger avec la loi en toute honnêteté ? Songe-t-il à passer un bilan MST avant le mariage ? A-t-il les moyens de ses ambitions ?
Beaucoup d’hommes cherchent des femmes stables financièrement pour les transformer en maîtresse en promettant monts et merveilles. C’est dire qu’ils sont loin d’être prêts pour assumer financièrement.
Une femme ne doit pas foncer tête baissée croyant qu’il s’agit d’une occasion unique de mariage ! C’est à vous de changer les règles du jeu.
Si la grande majorité était exigeante et se mettant pas en « solde », beaucoup d’hommes auraient mis de l’eau dans leur vin. Méfiez-vous de ceux qui dénigrent leurs femmes ! Ces femmes sont des humains comme vous.
Un homme qui dénigre sa femme pour vos beaux yeux devrait vous indisposer. Un homme qui ne respecte et ne protège pas sa femme pourrait difficilement vous mettre à l’aise. Avant de mettre un étage, il faut une fondation solide.
A défaut, c’est voué à l’échec. Maintenant, dans certains pays, l’homme a le droit de prendre 1-2-3-4 femmes s’il a les moyens, les reins solides et la probité morale.
Néanmoins, les femmes ont droit de refuser d’être 2eme ou 3eme dans le désordre. Elles ont toutes intérêt à équilibrer la société en refusant d’être la chair à canon des pulsions masculines.