Qu’est ce que le kinkéliba ?
Contrairement aux manguiers, citronniers et autres arbres fruitiers qui sont souvent plantés ou colonisés par les hommes, l’arbre du » Quinquéliba » pousse à volonté sans contrôle humain.
Arbre tropical qui trône dans les forêts d’Afrique, il donne ses feuilles à qui veut. Les paysans le coupent à volonté pour leur consommation personnelle s’ils ne les vendent pas dans les marchés. C’est l’infusion matinale par excellence des africains.
Dans les maisons d’Afrique, il est bouilli pour être servi chaud à toute la famille. Souvent mélangé au lait, il est un élément essentiel du petit déjeuner.
Peu coûteux dans les zones rurales, il prend de la valeur une fois qu’il voyage à travers les grandes villes.
Feuilles méticuleusement rangées dans des sachets ou branches attachées à l’aide de fils, le Quinquéliba est adulé pour ses vertus thérapeutiques.
Quelles sont les vertus du kinkéliba ?
- Il est conseillé en période de jeûne pour son action tonifiante.
- Il aide le foie à éliminer les toxines en le purifiant en même temps que la vésicule biliaire.
- Il est aussi utilisé dans le traitement de la constipation.
- C’est un complément des régimes amaigrissants.
- Il permet de réguler la tension artérielle
- Il a un rôle antioxydant qui permet de lutter efficacement contre les maladies inflammatoires.
Ses feuilles servent également de nourriture aux animaux domestiques.
Tout est bon dans le quinquéliba…
Quelles sont les vertus du kinkéliba ?
Le kinkeliba se prépare en décoction. Mettez 20 g de feuilles séchées dans 1 l d’eau. Portez à ébullition, quand ça commence à bouillir, comptez 3 min puis retirez du feu, et laissez infuser environ 20 min. Filtrez et c’est prêt.
La boisson obtenue peut se boire tout au long de la journée.
Une décoction de Kinkéliba peut être utilisée en eau de rinçage pour les cheveux pour les faire briller et les rendre plus soyeux.
Contre-indication et précautions d’emploi
Il est déconseillé de consommer du kinkeliba chez les femmes enceintes ou qui allaitent, ainsi qu’aux enfants de moins de 2 ans, sans l’avis d’un médecin.
